Checking in with youth regarding suicidality:
When youth visit or call in to the hub any time after a clinical visit (either as a walk/call-in, before their scheduled appointment, or at their scheduled appointment), navigators/coordinators and service providers are expected to review the YWHO Data Collection Platform Client Profile Page to see which screeners were completed at the last visit.
Why do navigators/coordinators and service providers need to see which screeners were completed at the last visit?
- To determine which forms are to be provided to youth at the next visit (e.g., some forms are given to youth 8-29 days after their last visit, some 30+ days).
- To see if youth reported suicidality (suicidal thoughts, ideation, plans, suicide attempts) at the previous visit, and thus require a check-in/follow up.
- As part of YWHO, suicidal thoughts are screened for by the last item on the PHQ-9. If youth provide a positive response (“on several days,” “more than half of days,” or “nearly every day”) to being bothered by “thoughts that you would be better off dead or hurting yourself in some way” in the past two weeks, an “alert" is automatically emailed by the data collection platform to the service provider that the client will be seeing, and the service provider completes the C-SSRS to assess suicidality. The service provider may also complete the C-SSRS based on clinical judgment.
How do navigators/coordinators and service providers check to see any past suicidality reports by youth?
- If the C-SSRS is marked as completed Client Profile Page, this indicates that suicidality was reported at the previous visit. Service providers are to check in with youth. on the
- It is possible that the C-SSRS was not completed despite the positive PHQ-9 suicidal ideation item. Staff are expected to check the last question on the completed PHQ-9 and, if there is a positive response, service providers are to check in with youth.
- Although unlikely, it is possible that service providers may have used a different suicidality assessment tool, or did a verbal assessment of suicidality with information documented in the Notes section of the Data Collection Platform, or externally. Staff are asked to check the Notes section and/or check in with the last service provider who met with the youth. If there is a report of suicidality from the prior visit, service providers are to check in with youth. You can check who the last service provider who met with the youth using the List of Clients page.
- Service providers can also access the Alert Center for their own account on the data collection platform. The Alert Center displays all of the alerts that have been generated on a staff member’s account, permitting the viewing of past alerts for youth.
And...
- Checking recent reports of youth suicidality is especially important if the youth might be seeing a different service provider than the previous clinical visit or is visiting a hub prior to a scheduled appointment.
- It is anticipated that YWHO clinical teams will have met about any high risk youth, informing all service providers (e.g., should the youth walk in or call without a scheduled appointment).
- Staff should refer to their hub network’s Crisis Service Pathway for addressing youth suicidality. Hub networks may find this rapid response document, Suicide Prevention Policy and Protocol for Youth Services during COVID-19, helpful to their Crisis Service Pathways.
Le suivi des jeunes en cas de risque suicidaire:
Quand des jeunes se présentent ou passent un appel à un centre à un moment quelconque après une consultation clinique (soit avant le rendez-vous suivant prévu ou le jour du rendez-vous prévu), les intervenant.e.s-pivots/coordonnateur.trice.s et les prestataires de services sont censés consulter leur page de profil sur la plateforme de collecte des données des CBEJO pour voir les questionnaires qu’ils/elles ont remplis lors de leur dernière visite.
Pourquoi les intervenant.e.s-pivots/coordonnateur.trice.s et prestataires de services doivent-ils vérifier quels questionnaires ont été remplis lors de la dernière visite ?
- Pour déterminer les formulaires à fournir au/à la jeune lors de sa prochaine visite (p. ex., certains formulaires doivent être remplis de huit à 29 jours après la dernière visite, d’autres 30 jours après, voire plus).
- Pour voir si le/la jeune, lors de sa visite précédente, a signalé avoir eu des idéations suicidaires (idées suicidaires, projets suicidaires, tentatives de suicide). Il faut alors prendre de ses nouvelles ou faire un suivi.
- C’est le dernier item du QSP-9 qui permet de déceler des idées suicidaires. Si un.e jeune répond par l’affirmative, c’est-à-dire par « Plusieurs jours », « Plus de la moitié du temps » ou « Presque tous les jours », à l’item 9 : « Vous avez pensé qu’il vaudrait mieux que vous soyez mort.e ou vous avez envisagé de vous faire du mal de quelque façon » au cours des deux semaines écoulées, la plateforme de collecte des données envoie automatiquement par courriel une « alerte » à son intervenant.e. L’intervenant.e remplit alors l’Échelle d’évaluation de Columbia sur la gravité du risque suicidaire (C-SSRS) pour évaluer le risque suicidaire. En fonction de son jugement clinique, l’intervenant.e peut aussi remplir la C-SSRS.
- C’est le dernier item du QSP-9 qui permet de déceler des idées suicidaires. Si un.e jeune répond par l’affirmative, c’est-à-dire par « Plusieurs jours », « Plus de la moitié du temps » ou « Presque tous les jours », à l’item 9 : « Vous avez pensé qu’il vaudrait mieux que vous soyez mort.e ou vous avez envisagé de vous faire du mal de quelque façon » au cours des deux semaines écoulées, la plateforme de collecte des données envoie automatiquement par courriel une « alerte » à son intervenant.e. L’intervenant.e remplit alors l’Échelle d’évaluation de Columbia sur la gravité du risque suicidaire (C-SSRS) pour évaluer le risque suicidaire. En fonction de son jugement clinique, l’intervenant.e peut aussi remplir la C-SSRS.
Comment les intervenant.e.s-pivots/coordonnateur.trice.s et prestataires de services vérifient-ils si les jeunes ont déclaré dans le passé avoir des idées et des comportements suicidaires ?
- S’il est indiqué par une cochepage de profil du/de la client.e que la C-SSRS a été remplie, le risque suicidaire a donc été signalé lors de la visite précédente. Les intervenant.e.s doivent prendre des nouvelles du/de la jeune. sur la
- Il se peut que la C-SSRS n’ait pas été remplie en dépit d’une réponse affirmative au dernier item (idées suicidaires) du QSP-9. Le personnel est censé cocher cet item une fois le formulaire rempli. Si la réponse est affirmative, les intervenant.e.s doivent entrer en contact avec les jeunes en cause.
- Il est possible, encore que peu probable, que les intervenant.e.s se soient servi.e.s d’un autre instrument d’évaluation du risque suicidaire, ou qu’ils aient effectué une évaluation verbale du risque suicidaire en se fondant sur les données consignées dans la rubrique « Notes » sur la plateforme de collecte des données ou ailleurs. Le personnel doit lire la rubrique « Notes » et faire un bilan avec l’intervenant.e qui a rencontré le/la jeune pour la dernière fois. Si un risque suicidaire a été signalé lors de la visite précédente, les intervenant.e.s doivent entrer en contact avec les jeunes en cause. On peut consulter la page Liste des client.e.s pour savoir qui est l’intervenant.e ayant vu le/la jeune en dernier.
- S’ils/elles le souhaitent, les intervenant.e.s peuvent aussi avoir accès au centre d’alerte sur la plateforme de collecte des données. Y sont affichées toutes les alertes qui sont apparues sur le compte d’un membre du personnel, ce qui permet de consulter les anciennes alertes lancées au sujet d’un.e jeune.
Et...
- Si un.e jeune présentant un risque suicidaire est susceptible de ne pas rencontrer le/la même intervenant.e qu’à sa précédente consultation clinique ou s’il/si elle se rend dans un centre avant un rendez-vous prévu, il est particulièrement important de se reporter aux derniers rapports rédigés à son sujet.
- On prévoit que les équipes cliniques des CBEJO se réunissent pour parler des jeunes à haut risque et informer les intervenant.e.s à leur propos (p. ex., si un.e jeune téléphone ou se présente au centre sans avoir pris de rendez-vous).
- On recommande au personnel de consulter le Portail d'accès aux services de crise des CBEJO pour prendre en charge les comportements suicidaires des jeunes. Les réseaux de carrefours pourraient trouver utile d’afficher, sur leur Portail d'accès aux services de crise, ce court document intitulé Suicide Prevention Policy and Protocol for Youth Services during COVID-19 [en anglais]