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Sociodemographic Data Collection Training



Ethnicity, Race & Cultural Background

The questions:

At the hub, when youth are provided the sociodemographic questionnaire the question they receive related to their race and ethnicity are:

Race is based on perceived differences in physical appearance and how you think of yourself. What race category best describes you best? If you identify as mixed race, please select all categories that apply.
  • Black    
  • East Asian    
  • Latin American    
  • Middle Eastern    
  • South Asian    
  • Southeast Asian    
  • Indigenous - Non Canadian    
  • Indigenous - Métis    
  • Indigenous - First Nations    
  • Indigenous - Inuit    
  • White    
  • Prefer not to say    
  • I do not know    
  • Other

Ethnicity and culture represent the common history, nationality, geography, language, food, or dress of groups of people (e.g. Canadian, Chinese, South American, East Indian, English, Italian, Filipino, Scottish, Irish, Portuguese, German, Polish, Dutch, French, Jamaican, Pakistani, Iranian, Sri Lankan, Korean, Ukrainian, Lebanese, Guyanese, Somali, Colombian, Jewish, etc.)

In your own words, what is your ethnic or cultural background? If you identify as multi-ethnic, list all that apply.

Text entry box

Video:


Rationale for these questions:

Important Considerations:

  • The best practice is to have youth self-identify their race, selecting all the options they see relevant to them. If they do not see a designation on the list that reflects their racial identity, youth can provide one in the space for “other”.
  • Youth may be reluctant to identify racially for a variety of reasons. Research indicates that approximately one in four people are uncomfortable identifying their racial or ethnic background.
  • Some people may believe that race is a discredited concept and that refusal to speak in terms of race will help society move towards racial equality. Youth who do not experience racism and some youth who have been harmed by racism may also feel that race is irrelevant and may say that they “belong to the human race”. Staff can respond by saying that we know that certain groups in society are discriminated against because they are perceived to be different and that race is often the basis for this discrimination.
  • When Indigenous worldviews are authentically incorporated into services for Indigenous youth, it can help to build better therapeutic relationships, improve treatment retention rates and outcomes, and help youth make meaningful changes.
  • Based on Canadian Institute for Health Information (CIHI), race is a social construct which is used to categorize people based on perceived physical differences (e.g., their skin colour, facial features). There is no scientific evidence of a biological basis for the identification and classification of discrete racial groups. It’s important to note that even though there is no biological basis for the identification of racial groups, certain racial groups face discrimination and negative health outcomes due to historical, political, and systemic barriers. This can be exacerbated due to the treatment by a variety of public services, including police, education, child welfare, and healthcare.
  • Health inequalities between Indigenous and non-Indigenous peoples need to be contextualized within the historical, political, social, and economic conditions that have influenced Indigenous health. Colonialism, which sought to assimilate Indigenous peoples into the dominant Euro-Canadian culture, has been largely responsible for destabilizing the determinants of Indigenous health.
  • Ethnicity is a multi-dimensional concept that refers to community belonging and relates to membership of a shared cultural group. Ethnicity is related to sociodemographic characteristics like language, religion, geographic origin, nationality, cultural traditions, ancestry and migration history,

Responding to youth asking why they are being asked these questions:

  • Having this information can help in planning for appropriate cultural programming, staffing, training, and service provision.



Origine ethnique, race et antécédents culturels

La question :

Au centre, le questionnaire sociodémographique qu’on remet aux jeunes comporte une question sur leur origine ethnique, leur race et leurs antécédents culturels.

Je décrirais mon origine ethnique et mes antécédents culturels comme suit (cochez toutes les réponses qui s’appliquent) :

  • Asiatique de l’Est (p. ex., Chinois/e, Japonais/e, Coréen/ne)
  • Asiatique du Sud (p. ex., Indien/ne, Pakistanais/e, Sri Lankais/e)
  • Asiatique du Sud-Est (p. ex., Malaisien/ne, Philippin/e, Vietnamien/ne)
  • Noir d’Afrique (p. ex., Ghanéen/ne, Kenyan/e, Somalien/ne)
  • Noir des Caraïbes (p. ex., Barbadien/ne, Jamaïcain/e)
  • Noir d’Amérique du Nord (p. ex., Canadien/ne, Américain/e)
  • Premières Nations
  • Indien caraïbe (p. ex., Indo-Guyanien/ne)
  • Inuit
  • Amérique latine (p. ex., Argentin/e, Chilien/ne, Salvadorien/ne)
  • Métis
  • Moyen-Orient (p. ex., Égyptien/ne, Iranien/ne, Libanais/e)
  • Blanc – Europe (p. ex., Anglais/e, Italien/ne, Portugais/e, Russe)
  • Blanc – Amérique du Nord (p. ex., Canadien/ne, Américain/e)
  • Ne veux pas le dire
  • Autre

Le pourquoi de cette question :

  • Dans un contexte de colonialisme persistant et de racisme systémique, la race et l’origine ethnique peuvent avoir un effet indépendant sur l’état de santé, l’accès aux soins, l’expérience en matière de services et les résultats cliniques. Pour pouvoir s’attaquer aux disparités, il faut donc en faire le suivi.
  • Concernant les clients, les intervenant.e.s peuvent, en plus d’examiner les inégalités, s’appuyer sur les renseignements sur la race et l’appartenance ethnique pour comprendre par exemple les résultats des tests ou discuter avec les clientes enceintes d’un régime alimentaire culturellement acceptable.
  • En raison du racisme et du colonialisme, il existe au Canada des différences marquées entre l’état de santé des groupes racialisés et celui des Blancs, même après avoir pris en compte le genre, l’âge, le statut d’immigrant, le revenu et le niveau de scolarité.

Points importants à prendre en considération :

  • Le mieux est de demander aux jeunes d’indiquer eux-mêmes leur identité raciale. Si celle-ci ne figure pas dans la liste, les jeunes peuvent cocher « Autre » et préciser leur origine raciale.
  • Il se peut que certains hésitent, pour diverses raisons, à indiquer leur identité raciale. Selon les recherches, environ une personne sur quatre se sent mal à l’aise de définir son origine ethnique ou raciale.
  • D’aucuns peuvent penser que la notion de « race » est décriée et que le refus de parler de races nous aidera à atteindre l’égalité raciale. Les jeunes qui ne sont pas victimes de racisme et certains jeunes en butte au racisme peuvent aussi estimer que la race ne s’inscrit pas dans leur réalité et qu’ils appartiennent au genre humain. Le personnel peut leur répondre qu’on n’est pas sans savoir que certains groupes de la société sont victimes de discrimination parce qu’ils sont perçus comme étant différents et que, souvent, la race est à l’origine de cette discrimination.
  • Une intégration réelle de la vision autochtone du monde dans les services destinés aux jeunes autochtones peut contribuer à l’établissement de meilleures relations thérapeutiques, à une hausse des taux de rétention en traitement et à une amélioration des résultats cliniques, et aider les jeunes à effectuer des changements significatifs.

Répondre aux jeunes qui demandent pourquoi on leur pose cette question :

Grâce à ces renseignements, nous sommes davantage en mesure de planifier les programmes, la dotation en personnel, la formation et la prestation des services en tenant compte des différences culturelles.



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